Le samedi 16 janvier 2021, j’ai accouché de mon tambour et, le lendemain, de la mailloche qui l’accompagne. Avant de me coucher le samedi soir, je demande à l’univers : « Comment s’appelle mon tambour ? » . Le lendemain matin au réveil , « Lumière » arrive comme une évidence.
Je parle d’accouchement du tambour dans le sens où je l’ai créé entièrement, accompagnée de Mimi Wakanda. Mais c’est surtout un accouchement de moi !
Avant de partir en stage, voici les mots de Mimi que tous les participants reçoivent :
« À l’origine il y a le Son.
Le Son est Vibration.
Tout est Vibration, tout est Amour inconditionnel.
Le Son guérit l’Âme car elle connaît les Sons Sacrés Originaux et sait comment jouer avec les Vibrations qui aident à la Reconstruction intérieure.
Le tambour aide à retrouver les Sons du Cœur.
Fabriquer son Tambour est une étape, une naissance, c’est s’harmoniser avec le Son et ses Vibrations.
Tendre ses liens, lisser sa structure, sentir sa peau, reconnaître la médecine de l’animal et accepter de vibrer et faire vibrer.
Une fois le Tambour fabriqué, en plusieurs étapes, nous œuvrons avec lui
à l’Uni-Son en harmonie avec l’Uni-Vers.
Il devient le prolongement de notre propre Vibration.
Nous devenons UN. »
Le travail que je propose aide à la Reconstruction et à la compréhension de son Être afin de s’équilibrer par le Son du Tambour.
L’Âme retrouve le goût de danser, vibrer et voyager vers les autres mondes.
Mimi Wakanda
En lisant ses mots, je confirmais que c’était avec Mimi que je devais suivre ce processus. Et, je savais que je partais pour un voyage intérieur, pour une étape importante sur mon chemin. Je ressentais qu’il y aurait un « avant » et un « après » ce week-end de fabrication.
L’unique fois où j’ai joué d’un tambour avant ce stage fut lors d’un feu sacré fin 2016. J’avais senti fortement l’appel de jouer, et, rapidement en face de moi, une des 3 personnes qui partageaient ce temps avec moi est entrée dans une grande transe. J’ai alors continué de jouer, même si je touchais la fatigue, jusqu’à ce que cette personne vive et traverse totalement sa transe. Ce fut un moment assez extraordinaire.
Pendant tout un temps, j’ai senti l’envie d’aller fabriquer mon tambour, d’autant que des collègues de formation allaient le faire. Pourtant, ça ne se faisait pas. Alors j’avais lâché l’idée en me disant que je n’avais peut-être pas besoin de tambour.
En septembre 2020, une amie, N., m’a parlé de son stage avec Mimi. J’ai alors senti quelque chose qui me touchait, lui ai demandé plus de renseignements, mais là encore ça ne s’est pas fait : elle ne me les a pas donnés !
Puis, mi-décembre 2020, cette amie est venue jouer de son tambour chez moi. J’ai compris ce jour-là que je n’avais pas besoin d’entendre le tambour mais de jouer moi-même. Le lendemain, j’ai écouté une guidance d’Aurore Roegiers[i] qui m’a fait vibrer, danser et surtout jouer du tambour, avec un tambour invisible, mais pourtant bien là. Une évidence déconcertante, mais tellement joyeuse, m’a touchée : le tambour était déjà là d’un point de vue vibratoire et il m’appelait.
Dix minutes plus tard, N. m’envoyait un message où Mimi annonçait qu’il restait une place pour son prochain stage mi-janvier. Je l’ai appelé pour prendre tous les renseignements. J’ai senti que c’était profondément juste de suivre ce stage, l’appel était là ; pourtant je ne pouvais pas y aller (ma voiture ne pouvait plus faire 4h de route) et je n’avais pas vraiment le financement.
Rapidement, j’ai reçu différents signes m’invitant à faire confiance dans le fait que je pourrais y aller et que l’argent serait là : j’ai donc confirmé mon inscription en me disant que je trouverais une solution pour le transport. Quand N. m’a proposé de m’emmener pour profiter de son côté d’un week-end à la mer, je me suis dit que l’Univers me montrait qu’il y aurait bel et bien une solution.
Le lendemain lors d’un rendez-vous au cabinet, j’ai senti l’élan, compte tenu de nos échanges, de parler avec ma cliente et amie, M., de ce stage en précisant qu’il n’y avait plus de place. Elle a appelé Mimi, qui a en fait accepté son inscription : j’avais mon transport !
Ces quelques jours ont juste été magiques dans toute l’abondance de synchronicités et de cadeaux qu’ils m’ont offerts.
De nouveau, j’ai pu éprouver que, lorsque les choses sont justes et que je suis ouverte à tous les possibles, tout s’installe dans la légèreté, la simplicité et la fluidité.
Vivre des moments comme ceux-là me connecte à ma joie pure et profonde, au plaisir des moments de partages intenses, à une gratitude infinie et un émerveillement pour l’univers, la Vie, les mondes invisibles, mes guides (…). La reconnexion à tout cela, à la Source est alors tout simplement magique !
Malgré toutes les incertitudes liées au contexte sanitaire, je savais au fond de moi que ce stage aurait lieu, car je ressentais que c’était le bon moment pour moi de le faire. Toutefois, je restais ouverte à des changements de dernière minute.
Le 15 janvier, je suis donc partie avec mon amie M. pour ce merveilleux week-end.
J’y allais avec le besoin que le processus soit doux, et non dans l’effort, la force, ni la douleur : je souhaitais un accouchement naturel (le tambour est entièrement naturel), fluide, simple et léger !
Ce processus de fabrication a été pour moi un réel voyage intérieur. Toute la fabrication s’est faite en conscience. Je faisais le parallèle entre la conception et ce que je traversais dans ma vie.
La naissance du tambour se passe en plusieurs étapes que je ne divulguerais pas ici pour laisser à chacun, qui le souhaite, vivre son expérience en se laissant surprendre par le chemin.
Lors de l’une d’elle quelque chose d’important pour moi s’est produit : je n’arrivais pas à faire quelque chose, je bloquais et j’ai fini par pleurer à chaudes larmes. Ce moment était très symbolique, car similaire à un passage que je n’arrivais pas à faire dans la vie. Je sentais que des changements arrivaient, je les souhaitais et pourtant quelque chose en moi accrochait.
Des mots de Mimi ont alors fait « tilt » : « fais-toi confiance » m’a-t-elle dit dans une vibration bien particulière à mes oreilles. J’ai alors compris pourquoi je n’arrivais pas à passer l’étape de la fabrication, mais aussi dans ma vie : je laissais encore un peu de pouvoir aux autres à certains endroits, en ne restant pas fidèle à ma petite voix, à mon intuition, ceci notamment avec des professionnels !
Ici par exemple, Mimi nous donnait des conseils, et une petite voix me disait de faire autrement. Pourtant, j’ai continué de suivre ses conseils. À partir du moment où j’ai décidé de faire comme je le ressentais depuis le début, l’étape que j’avais à passer est passée ! (J’ai recontacté cela une ou deux fois de manière plus légère durant les semaines qui ont suivi, comme pour vérifier que j’avais bien compris la leçon de me faire confiance quelle que soit la personne que j’avais en face de moi et quel que soit le contexte).
Ensuite, à travers la fabrication de Lumière j’ai pu vérifier combien mes liens aux autres s’étaient assouplis, combien ma vie était beaucoup plus simple, légère et fluide qu’elle ne l’avait été. J’ai mesuré mon chemin et ça m’a fait du bien !
Me connecter à la médecine du daim, la peau qui m’a appelée pour la confection du tambour, a été une pure merveille. Des larmes de gratitude ont coulé sur mes joues lorsque, me connectant au daim, c’est tout un troupeau qui est venu à moi, puis une multitude d’autres animaux. Ce fut un cadeau inestimable que de ressentir tout cela, toutes ces connexions. Il n’a pas de valeur hormis celle de l’Amour Inconditionnel. Je me suis sentie accueillie, reconnue par la Vie, la Source, comme j’avais déjà pu l’éprouver dans d’autres circonstances. Ces moments sont pour moi des moments de pure Grâce !
Je me suis vraiment sentie faire UN avec le daim. D’abord en l’accueillant tel qu’il était (Mimi m’avait parlé du côté indomptable du daim), en ne le forçant pas à être ce qu’il n’était pas, en posant l’intention de collaborer pour créer ensemble le meilleur tambour qu’il soit pour nous deux. Cela pour donner le meilleur de nous-mêmes, ensemble. Je me suis alors laissée guider par sa peau.
J’ai monté mon tambour en étant reliée à lui, sans connaître pour autant toutes ses caractéristiques. J’ai ressenti sa pureté, sa douceur, son calme, sa sérénité, sa légèreté et son amusement. J’ai senti la joie dans le troupeau.
Revenue chez moi, j’ai compris que j’étais reliée à sa sensibilité qui fait tellement écho à la mienne et à son besoin de liberté, car aujourd’hui je ne vois pas ma vie autrement qu’en étant libre d’Être.
Aussi, le daim est venu révéler un peu plus l’appel de la forêt, qui se fait de plus en plus entendre dans mon cœur.
Quelle joie, quelle gratitude de le voir naître !
Tout au long du processus, j’ai été touchée par l’évolution de mon être impatient et de celui qui revient en arrière pour vérifier plusieurs fois s’il a fait assez, ou « bien » fait. Je les ai accompagnés à lâcher prise en douceur et à se faire pleinement confiance. J’ai pu de nouveau toucher la gratitude du chemin que j’ai parcouru, la gratitude d’avoir appris à m’écouter et à ne plus m’abandonner.
Ensuite, j’ai traversé une autre étape importante, une étape qui symbolise la prise en main de mon énergie masculine sacrée. De nouveau, je n’y arrivais pas et des larmes sont venues. Des larmes associées à des souvenirs, des étapes que je croyais terminées, mais qui ne l’étaient pas tout à fait. Alors, en passant cette étape, j’ai passé un cap, un grand cap.
Au final, mon processus intérieur, ma posture avec Mimi et les personnes du groupe, ainsi que les étapes de fabrication m’ont permis de me sentir complète, UNE. J’ai senti mon énergie féminine sacrée s’installer pleinement dans toute la puissance de sa douceur et mon masculin sacré prendre sa place. Un équilibre vibratoire s’est installé en moi et se manifeste depuis dans la matière au fur et à mesure de la digestion et de l’intégration de cet accouchement.
Depuis cette naissance, un temps d’apprivoisement a été nécessaire entre Lumière et moi ; un temps d’échange, de partage pour apprendre à communiquer, se connaître.
J’avais conscience qu’il faudrait plusieurs semaines pour que Lumière vibre son son et que l’on vibre à l’unisson.
En le faisant vibrer juste pour moi, je me suis fait surprendre par la joie que je connecte dès que je joue avec lui, par ses capacités de libération, de guérison et surtout par le fait qu’il m’a très vite emmenée à chanter, ce qui m’appelle depuis des années !
Me familiariser seule avec lui m’a permis de voir qu’il m’aidait à m’aligner, à me libérer de tensions pour toujours toucher la joie. Il facilite la transformation, la transcendance.
Rapidement, nous avons vibré ensemble pour les autres : mes enfants, mes amis, mes clients.
À chaque fois, je suis surprise des chemins qu’il me fait prendre. Je sens que de nombreuses surprises m’attendent et que nous allons aller loin ensemble !
Je prends conscience qu’il m’aide tout simplement à me révéler dans toute ma grandeur. Il me guide pour que je rayonne ma propre Lumière ! Et c’est un pur bonheur de le vivre.